" Le passage du statut de pays sous-développé à celui de développé passe par la gestion efficace des affaires au sommet de l’Etat. Lancés dans le processus de progression, les Etats africains ourdissent divers stratagèmes pour arriver çà bout de leurs difficultés et réaliser des performances économiques. Toutefois, une chose est d’agir et une autre est de poser l’action nécessaire. En vue d’analyser quelques faits d’actualités en Afrique, notre Rédaction s’est rapproché du fondateur et directeur exécutif d’InterGlobe Conseils, un cabinet-conseil spécialisé en expertise géopolitique et communication stratégique en Afrique et dans le monde. Il s’agit de l’enseignant en « géopolitique de l’Afrique » à l’Université de Reims Champagne Ardenne, intervenant également à l’Ecole nationale supérieure des Armées de Porto-Novo et membre de l’Association Béninoise d’Etudes Stratégiques et de Sécurité, Régis Hounkpè. Avec lui, ont été abordés plusieurs sujets notamment le vrai sens à donner aux dernières visites du président français Emmanuel Macron en Afrique, la Zone de libre-échange continenetale africaine (Zlecaf) et la monnaie unique de la CEDEAO, l’Eco..."
Interview réalisée par Nafiou OGOUCHOLA à découvrir en cliquant sur la Une du magazine
"Il faut être pathologiquement naïf pour croire que telles des fées, ces puissances se penchent sur le berceau africain pour l’aider à sortir de sa léthargie. Quand je vois parfois les manifestations enthousiastes et énamourées de certains applaudissant à tout rompre les partenaires extérieurs pendant la signature et la conclusion d’accords, je suis partagé entre dépit et désolation"
" Il est important pour les pays africains de diversifier leurs partenariats extérieurs en fonction de leurs attentes, ambitions et visions spécifiques. Aucune puissance ne peut se prévaloir d’un monopole sur le continent africain ! Et par-delà, les Africains doivent s’affirmer forts, nombreux et déterminés avec tous ceux soucieux des équilibres. Mais la souveraineté ne peut être un slogan populiste qu’agiteraient des activistes aux motivations inavouables ou des pouvoirs mal élus instrumentalisant le malaise légitime des populations."
"Je suis partisan d’une monnaie responsable et adaptée aux pays qui le souhaitent mais ce débat est souvent pris en otage par des agitateurs et délaissé par les économistes ou spécialistes de ces questions. Peut-être que les meilleurs en la matière ne sont pas suffisamment entendus mais généralement, tous s’accordent sur l’absurdité ou la survivance du franc CFA à moyen et long terme."